vendredi 21 mai 2010

Les côtes africaines sont-elles aujourd'hui sous la menace d’une catastrophe écologique identique à celle qui atteint les côtes américaines ?


La marée noire provient de l'explosion de cette plate-forme pétrolère située dans le golfe du Mexique, mardi dernier © USCG / MAXPPP

Pendant que certaines organisations internationales qui luttent contre les marées noires,la plupart des pays developpés se situant dans d’autres continents que l’Afrique tel que les USA,en premier, se battent pour faire face à ce désastre de la marée noire, les Etats africains, eux, ne réagissent pas encore, pensant que cette marée ne saurait échouer sur ses côtes ou encore que ils sont loin d’être touché par cette pollution qui pourrait avoir des conséquences facheuses sur leur biodiversité aquatique.
La grande richesse et la diversité des écosystèmes sont particulièrement vulnérables, à commencer par les embouchures des fleuves Niger et Congo, avec leurs vastes étendues de mangroves. La multitude de communautés de pêcheurs ainsi que les quelques villes touristiques et balnéaires de la région (Kribi, Pointe-Noire, Mayumba…) subiraient de plein fouet les dégâts d’une marée noire. Bref, le golfe mettrait plus d’une décennie à s’en remettre.
La grande question est celle de savoir si les législations africaines ont prévues la paie des indemnités due aux victimes des tels désastres … « Les lois nationales africaines sont encore imprécises en matière de réparation des dommages écologiques. Qui peut demander l’indemnisation ? Les maires, les députés ? Les gouverneurs ? Le ministre de l’Environnement ? Ce sont autant de questions qu’il faut clarifier », conclut Patrick Luzolo. Le plus tôt serait le mieux…
Imaginons un peu quel serait l’état de notre système aquatique d’ici 10 ans si nous ne faisons rien... il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

jeudi 20 mai 2010

Les conséquences du réchauffement climatique Conséquences climatiques

Le réchauffement climatique devrait produire d'autres changements :
– retrait des glaciers,
– fonte de la banquise,
– élévation du niveau moyen des océans,
– modification des régimes de précipitations pouvant entraîner inondations et sécheresses,
– augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques extrêmes comme les ouragans ou les cyclones,
– modification de la circulation de courants marins comme le Gulf Stream et la dérive nord-Atlantique qui pourrait conduire au refroidissement de certaines régions (Ouest de l’Europe,…).
Une part de ces changements a déjà commencé et peut être reliée au réchauffement climatique. C'est en particulier le cas de la fonte des glaciers (voir visuel 1).

Ces changements climatiques vont évidemment avoir des conséquences sur la faune et la flore. On prévoit qu'un nombre important d'espèces risque de disparaître (voir visuel 2).

Conséquences humaines

Outre l'augmentation des catastrophes naturelles, les rendements agricoles pourraient être modifiés et les zones de présence des vecteurs de maladies comme le choléra ou le paludisme pourraient s’élargir. De nombreuses populations en croissance qui vivent dans des zones tropicales pourraient en particulier être affectées par le changement climatique. D'autres populations pourraient être déplacées suite à la montée des eaux.
Des peuples pourraient avoir leur mode de vie modifié comme ces Inuits de Kuujjuaq (nord du Canada) dont le maire, Larry Watt, a commandé des climatiseurs en juin 2006 après que la température eut atteint 31 °C !

Conséquences économiques

Les calculs de l'impact économique du réchauffement climatique sont très difficiles à effectuer. Certains économistes parlent d'un coût de deux euros par tonne de carbone, tandis que d'autres évoquent 50 euros. Parmi les chiffres avancés, on estime que le réchauffement climatique pourrait coûter jusqu'à 1 point de croissance. On notera que les banques, les assurances, les agriculteurs et les pays en voie de développement sont les plus exposés. En fonction de l'adaptation de l'économie, des organisations politiques et d'éventuelles révolutions technologiques déclenchées par le changement climatique, il n'est toutefois pas interdit d'être plus optimiste.

Quelques conséquences positives

Déjà, le réchauffement climatique commence à pousser les gouvernements à s'entendre pour lutter contre un problème qui les concerne tous, ce qui en soi est assez inédit. Le réchauffement climatique et les problèmes liés à l'énergie ont également tendance à accélérer la prise de conscience individuelle et politique de l'impact de l'activité humaine sur l'environnement. Ils incitent au développement de solutions technologiques innovantes. D'autres conséquences plus ponctuelles prévues sont :
– une plus faible mortalité hivernale dans les zones tempérées,
– une augmentation de la production de bois,
– une hausse des rendements agricoles dans les zones tempérées,
– un accroissement des ressources en eau dans certaines zones sèches proches des tropiques,
– une baisse des consommations d'énergie pour se chauffer (mais une augmentation de celles nécessaires à la climatisation).

Source: www.planète-énergie.com